Ce dessous est en désuétude après avoir régné dans la lingerie féminine pendant près de deux décennies.

Il y a string et string. Celui en coton acheté au déballage le samedi au marché Mokolo, à Yaoundé ; n’aura pas la même valeur que le séduisant string en soie, délicatement brodé de chez Lise Charmel. Pourtant, tous ces dessous féminins qui ne couvrent presque pas le fessier, montrent aux hommes l’objet du désir. La couleur en rajoute au charme. A la fois provocatrice et sensuelle, symbole des sentiments forts et extrêmes, le rouge les ferait encore plus fantasmer. Africains, Européens et autres, de nombreux hommes apprécient ce petit morceau de tissus ou ce bout de ficelle assimilable à un cache sexe. Pour certaines femmes aussi, c’est une véritable arme de séduction massive. Elles lui reconnaissent aussi un coté fonctionnel.

Un peu comme le bon vieux jupon ou la camisole que nos grands-mères appelaient "pèri", pour certaines femmes, le string apparu dans les années 80 est très confortable. Il permet d’éviter les traces sous des habits moulants. A condition de choisir la bonne taille et la bonne matière. Sinon, de l’avis de certaines utilisatrices assidues, on s’expose aux cystites, mycoses et hémorroïdes. Le string convient également à toutes les morphologies. Basic ou sexy, il se décline en différentes versions plus ou moins échancrées. Il est le dessous idéal pour les femmes qui ont les hanches larges et ou des cuisses rondes. Et si vous avez un derrière rebondi, le string permet de mettre votre fessier en valeur et d'assumer vos jolies rondeurs. Pour celles qui n’en ont pas, les slips Push Up sont conseillés pour un rendu aussi bluffant que nature. Ces dessous sont les chouchous de certaines jeunes femmes. Voilà qui fait tomber le string en désuétude après avoir régné dans nos lingeries pendant près de deux décennies.

Aujourd’hui, elles veulent presque toutes avoir un postérieur XXl comme les chanteuses Jennifer Lopez et Kim Kardashian. Venue du Brésil, l’obsession pour les fesses avec du volume a traversé les océans. Les jeunes femmes investissent les marchés et les sites Internet pour trouver de quoi grossir le postérieur. Même les femmes qui ont déjà de jolies courbes en rajoutent.

Cette nouvelle trouvaille oppose une concurrence déloyale à celles qui ont naturellement un "Derrière intelligent", le "Bobabaraba" et ou le "Ndombolo" pour emprunter au langage camerounais, ivoirien et congolais.

Cathy Yogo

STRING, le blues

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